Today's Landscape of Manufacturing in Canada

Le paysage actuel du secteur manufacturier au Canada

Lorsque nous avons commencé notre aventure pour développer le boxer pour hommes le plus confortable au monde, nous avons exploré toutes les voies de fabrication, y compris la production des produits directement dans notre propre cour de Montréal, au Canada.

Nous avons beaucoup appris sur la fabrication locale et souhaitons partager ce que nous considérons comme des défis et des opportunités pour l'avenir. Il y a 3 intrants principaux dans le processus de fabrication et nous allons décortiquer chacun d'entre eux pour notre propre cas d'utilisation : matériaux, main d'œuvre et machines.

Dans cet article, nous partagerons nos expériences et connaissances personnelles et explorerons les défis liés à la fabrication de sous-vêtements pour hommes au Canada.

MATIÈRES PREMIÈRES

Le Canada est connu pour ses nombreuses ressources naturelles, même si, relativement parlant, c'est un grand pays avec une petite population. Les matériaux nécessaires à la fabrication de sous-vêtements pour hommes, comme le coton et le modal, ne sont pas faciles à cultiver au Canada en raison du climat et des saisons rigoureuses. Certaines options existent quand on parle de polyester ou de nylon par exemple mais ce sont des fils synthétiques, composés de pétrole - qui ne sont pas une option hygiénique pour les sous-vêtements masculins. En conséquence, de nombreuses matières premières doivent être importées de l’étranger, principalement d’Asie. Combiné au coût élevé du transport, cela augmente le coût de production.

Pour notre cas chez Manmade, nous avons choisi d'utiliser du Modal, un fil issu de hêtres connu pour être hygiénique, respirant et performant - la matière idéale selon nous pour les sous-vêtements pour hommes. Malheureusement, comme il est moins couramment utilisé dans la fabrication que le coton, le polyester et d'autres fibres synthétiques, cela a soulevé d'autres défis lors de la fabrication au Canada, outre l'approvisionnement en matériaux eux-mêmes. Nous pouvons dire qu'il n'y a que quelques tricoteurs de tissus au Canada et qu'ils ne peuvent pas atteindre nos performances souhaitées et nos normes minimales de qualité.

TRAVAIL

Disponibilité des égouts et des coupeurs

Le marché du travail au Canada est très instruit et a un niveau de vie élevé, et cela se reflète dans le marché du travail, les industries desservies, etc. Le marché du travail dans la fabrication de vêtements est en déclin depuis des décennies, c'est vraiment un art perdu et des coupeurs de qualité et les égouts sont des perles rares. De nombreux fabricants font appel à des sous-traitants pour la couture, qui est essentiellement un réseau de couturières semi-retraitées qui couperont le tissu reçu chez elles, le cousront sur leur machine personnelle, puis le récupéreront comme produit fini une fois prêt. Fait amusant : quelques-unes de nos grand-mères (alias Nonnas) ont travaillé sur des machines à coudre au cours de leur carrière ici au Canada.

D’un autre côté, dans des pays comme l’Égypte, la Turquie, le Sri Lanka, etc., l’industrie de la fabrication de vêtements joue un rôle vital dans leur économie et constitue une opportunité importante, mais rare, pour les travailleurs qui n’ont pas fait d’études postsecondaires, ou expérience limitée en matière de compétences commerciales.

Les coûts de main-d'œuvre

Les coûts de main-d'œuvre peuvent représenter 20 à 33 % du coût final des sous-vêtements pour hommes. C'est un vêtement qui comporte de nombreux points et points de couture, ce qui le rend plus complexe à coudre qu'un T-shirt par exemple tout en exigeant un prix généralement inférieur. Cela nécessite également une faible tolérance pour la marge d’erreur. Si les spécifications ne se situent pas dans une très petite tolérance (⅛ de pouce par exemple), l’ajustement du sous-vêtement ne sera pas satisfaisant pour le consommateur final.

Étant donné que le dollar américain dicte le prix des matières premières et de la plupart des échanges commerciaux dans notre économie mondiale, le taux de change favorise fortement les pays où le coût de la vie est faible. Cela concerne de nombreux pays en développement à travers le monde.

En comparaison, les pays développés comme le Canada et les États-Unis disposent d’une main-d’œuvre plus instruite et hautement qualifiée. Le coût de la vie est exponentiellement plus élevé que dans les pays en développement, et le taux de change n'apporte pas d'avantage significatif lors de l'échange de dollars américains en dollars canadiens, par rapport aux pesos ou aux roupies par exemple.

MACHINERIE

Alors que l’industrie de l’habillement est en déclin dans les pays développés, tout en étant en plein essor dans les pays en développement (en raison des facteurs mentionnés ci-dessus), les investissements en dépenses d’investissement (machines, équipements, installations, etc.) suivent le même schéma.

Les fabricants canadiens investissent moins dans les technologies de pointe, contrairement aux pays en développement. Les machines et équipements obsolètes sont moins efficaces et moins rentables que les machines plus modernes. Les propriétaires de machines obsolètes doivent dépenser davantage en entretien et en réparations, ce qui augmente également le coût de production. De plus, l’utilisation de machines obsolètes peut donner lieu à des produits de moindre qualité.

Perspectives d'avenir

Notre grand objectif audacieux est de ramener la fabrication au Canada, et nous croyons que nous pouvons y parvenir en nous en tenant à une sélection minimale de produits, en investissant dans des technologies de pointe et en créant des synergies en fabriquant seulement quelques produits plutôt qu'en fabriquant des centaines de produits saisonniers différents. produits pour des dizaines de marques.

Bien que l’industrie de la confection de vêtements ait été l’une des premières à être révolutionnée lors de la révolution industrielle du 19e siècle, elle est l’une des dernières industries à être révolutionnée lors de la révolution technologique du 21e siècle. Nous vivons une époque de changement, la mondialisation est confrontée à de nombreux défis, les avantages de la fabrication à l'étranger diminuent lentement et nous sommes d'avis que la fabrication pourrait revenir au Canada dans les décennies à venir.

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